Service de réorientation professionnelle : l’APECITA poursuit son assistance auprès de la MSA

Service de réorientation professionnelle : l’APECITA poursuit son assistance auprès de la MSA

Pour la seconde fois, l’APECITA des Pays de la Loire a mis en place un dispositif pour accompagner les salariés dans leur changement d’affectation à la MSA de Loire-Atlantique Vendée.

L’APECITA continue d’accompagner la Mutualité sociale agricole (MSA) de Loire-Atlantique Vendée dans son évolution entamée depuis 2016. Dans le cadre des conventions d’objectifs et de gestion (COG) signées avec l’État jusqu’en 2020, la MSA s’attache à améliorer la performance globale de ses organisations et de ses services tout en développant sa mission de service aux adhérents et aux entreprises. Ainsi, la MSA s’adapte, réalise des économies d’échelle et profite des dématérialisations tout en conservant ses valeurs fondatrices (mutualisme, solidarité et proximité).

À ce titre, l’APECITA assiste la MSA, non pas pour sa recherche en personnel, mais pour accompagner ses salariés dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Une phase importante de mobilité fonctionnelle des salariés a déjà eu lieu en 2017 avec le dispositif de mutualisation de proximité.

Pour la deuxième fois, la MSA de Loire-Atlantique Vendée a donc fait appel à l’APECITA pour accompagner cette fois-ci son personnel du secrétariat du contrôle médical à d’autres services, puisque ce dernier a été centralisé à Nantes.

Des grilles conçues pour mieux décider

Comme en octobre 2017 avec les 108 employés non-cadres, la procédure a été la même pour les cinq employés de ce service basé en Vendée. Chaque salarié a émis et a hiérarchisé trois voeux. Dans le but d’aider à mieux les formuler, ceux qui l’ont souhaité ont bénéficié du dispositif mis en place avec l’APECITA.

Ce dernier s’est déroulé en trois phases, expliquées dans un premier temps par la MSA. Le salarié avait le choix de suivre en partie ou en totalité la démarche proposée. Écouter ses attentes, identifier ses pistes professionnelles, relever les contraintes liées aux différentes pistes envisagées et lui apporter un premier niveau de conseil ont été
la trame du premier entretien auprès d’un conseiller de l’APECITA. Cet entretien diagnostic a duré environ deux heures pour les quatre salariés qui ont choisi de suivre la procédure.

Pour être efficace, l’APECITA a bâti spécifiquement un outil d’aide à la décision visant à exploiter de manière objective la visite des services qui intéressaient la personne. C’est la deuxième phase du dispositif. Lors des rencontres, le salarié avait en main une grille de critères d’aide à la décision pour formaliser le projet de mobilité. Quel est le degré d’autonomie du poste ? La possibilité de garder son temps partiel ? Le rythme du travail ? L’ambiance ? Les nouveaux collègues ? Les besoins en formation ?

Un second entretien a constitué la troisième phase et la fin du dispositif. « Les quatre salariés ont pu intégrer le service choisi comme premier voeu. Si cela n’avait pas été le cas, nous aurions procédé comme précédemment, c’est-à-dire assuré un accompagnement de mobilité », explique Laurence Grondin, responsable du service RH de la MSA 44-85.

— Marie-Dominique Guihard (Tribune Verte)