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Salon international de l’agriculture : Une 59ème édition qui met le vivant à l’honneur
Expliquer, montrer, échanger, dialoguer et conforter la relation entre l’agriculture et la société française : voici toute l’ambition du Salon international de l’agriculture qui ouvrira ses portes, à Paris, du 25 février au 5 mars. Cette édition fera notamment la lumière sur les innovations techniques qui accompagnent la transition agroécologique des exploitations.
La 59e édition du Salon international de l’agriculture (Sia), placée sous le signe du vivant, s’inscrit cette année dans une actualité qui rappelle aux Français qu’ils sont plus que jamais liés au monde agricole, à sa capacité d’adaptation et à sa capacité de production : hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, inflation des prix des denrées alimentaires… Situés au coeur de toutes les transitions du moment (alimentaire, climatique, énergétique, sociétale, territoriale…), les agricultrices et agriculteurs sont les témoins des impacts de tous ces changements sur leurs productions. Ce sont aussi des professionnels engagés qui se forment en permanence pour opérer les évolutions de pratiques nécessaires. Le Salon mettra ainsi en avant les acteurs qui accompagnent ces changements. Toutes les évolutions techniques se retrouveront ainsi au village Agri’Pro et au travers de l’offre de start-up dans le pôle Agri’Tech. Le pôle Agri Expo, qui propose un focus sur les produits biosourcés, présentera quant à lui une filière en devenir, celle de l’utilisation des matières agricoles à des fins non alimentaires.
La jeune génération au coeur du concours général agricole
Célébrer le vivant au Salon international de l’agriculture, c’est aussi célébrer la variété des productions agricoles issues des terroirs français ou d’ailleurs, et la vitalité de notre gastronomie. Point d’orgue du Salon, le concours général agricole (CGA) met ainsi en vedette depuis plus de 150 ans l’excellence génétique et les produits de notre pays. Il ne se limite pas aux animaux présentés. Il récompense aussi la qualité des meilleurs produits et vins des terroirs selon un palmarès d’or, d’argent et de bronze qui fera parfois toute la différence en rayons. Une des autres missions du CGA est de contribuer à la formation des futurs professionnels de l’agroalimentaire avec cinq compétitions qui leur sont dédiées : le concours de jugement des animaux par les jeunes, le trophée international de l’enseignement agricole, le concours européen des jeunes professionnels du vin, le challenge équi-trait jeune et le concours des jeunes jurés des pratiques agroécologiques « Prairies & Parcours ». Ces concours permettent de challenger, en conditions professionnelles, la jeune génération qui se destine à devenir actrice du monde agroalimentaire. Ils constituent aussi un cadre stimulant et fédérateur pour les apprenants et leurs équipes pédagogiques, avec des enjeux d’émulation, de reconnaissance personnelle mais aussi d’engagement et d’image pour les établissements. Et pour celles et ceux qui voudraient suivre leur voie et se diriger ou se reconvertir vers les métiers de l’agriculture, l’espace Agri’Recrute, qui réunit les plus grands acteurs de la formation et de l’orientation, leur délivrera conseils et recommandations.
— AUDE BRESSOLIER (Tribune Verte 3009)