Ille-et-Vilaine GES, à la recherche d’experts en environnement

Ille-et-Vilaine GES, à la recherche d’experts en environnement

Fondée il y a près de quarante ans en Ille-et-Vilaine, GES est spécialisée dans les études environnementales. Avec une moyenne de 1500 études réalisées chaque année, elle recrute essentiellement des ingénieurs et des juristes experts de leur domaine.

Pour développer ses activités, Max Buson s’entoure de spécialistes. « La société GES recrute 90 % d’ingénieurs. » Global Environmental Solution (GES), société dont il a depuis peu rejoint l’équipe de direction avec sa soeur Zoé, a été fondée en 1984 par ses parents, Béatrice et Christian Buson. Spécialisée dans les études et le conseil sur l’eau et l’environnement, elle intervient en majorité pour l’industrie, en particulier agroalimentaire. Elle apporte aussi son concours aux collectivités locales et aux exploitations agricoles. GES est sollicitée, par exemple, pour des études internes d’économie ou de recyclage de l’eau, ou encore de pollution. Des études de dossiers d’Installations classées protection de l’environnement (ICPE) sont par ailleurs réalisées, ainsi que des plans d’épandage. L’entreprise apporte aussi une assistance au pilotage des stations d’épuration et à la valorisation de leurs coproduits. Les salariés de l’entreprise sont donc des chargés d’études. Experts de leur domaine, ils réalisent des audits et donnent des conseils.

Quatre ou cinq embauches par an

Un accompagnement conçu pour se faire sur la durée. L’agence principale, basée à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) compte dans ses rangs 45 personnes. S’y ajoutent les filiales, dont une travaille à l’international. Réparties dans toute la France, elles permettent de couvrir la totalité du pays. « Nous connaissons un développement soutenu, raconte Max Buson. Nous recrutons donc quatre ou cinq personnes par an. » Il cherche essentiellement des ingénieurs agronomes ou en agroalimentaire, des ingénieurs des mines. Des juristes avec un niveau master 2 sont aussi sollicités, ainsi que des ingénieurs en écologie ou en biodiversité, pour les études sur la faune ou la flore. Plus rarement, des techniciens en gestion de l’eau peuvent être recrutés pour les dossiers de traitement de l’eau. « Au début, un chargé d’études travaille dans le domaine qu’il connaît, souligne Max Buson. Il est invité à s’ouvrir au reste ensuite, à travers nos formations internes. »

Si les ingénieurs sont très recherchés par GES, l’entreprise n’emploie en revanche aucun vendeur. Les actions commerciales sont mises en oeuvre par les chargés d’étude dans le cadre de leurs activités. « Du point de vue de notre organisation, notre pyramide hiérarchique est assez plate, remarque Max Buson. Outre les dirigeants de l’entreprise, les chargés d’études sont encadrés par des chefs d’équipe, eux-mêmes chargés d’études confirmés. C’est tout. » Les seuls postes qui ne relèvent pas de l’expertise
sont administratifs : secrétariat, comptabilité, etc. Être plus actif dans le recrutement « Notre recrutement a évolué », observe Max Buson. Il note en effet qu’il y a plus de turn-over qu’auparavant et qu’il est plus difficile de garder les jeunes. Il est aussi un peu plus difficile de recruter dans les villes moyennes. Il a donc besoin d’être plus actif qu’auparavant dans sa recherche de salariés, après une longue période pendant laquelle le recrutement était en partie passif.

La multiplication des plateformes dédiées au recrutement est une difficulté à laquelle il est confronté depuis peu. « Il me faut en moyenne une heure pour poster une offre d’emploi sur chaque site, en  comptant ceux des écoles », explique Max Buson. Il confie en revanche apprécier le site de l’APECITA, parce que les annonces sont vérifiées par une conseillère. La procédure a aussi évolué : plus de profils sont retenus. L’entretien commence par un test de logique et une synthèse de texte, pour faire un écrémage : « Sur le terrain, il faut être vif, et dans nos documents, être pertinent et aller à l’essentiel », justifie Max Buson.

— Emmanuelle BORDON (Tribune Verte 3014)

GES EN CHIFFRES

  • 6 antennes en France
  • 45 salariés
  • 1 500 études réalisées chaque année
  • Une vingtaine de prestations différentes au catalogue