Expérience du Job dating : l'inscription a son importance
Au Space 2018, Juliette Bothorel a participé au Job dating organisé par l’APECITA. Retour d’une expérience réussie pour celle qui a été embauchée par l’une des entreprises participantes.
Vous avez été embauchée en octobre 2018 comme ingénieure ruminant du pôle B to B du groupe Le Gouessant (22), après avoir passé un entretien dans le cadre du Job dating au Space 2018. Comment en avez-vous eu connaissance ?
Juliette Bothorel : J’avais déjà pris part à un précédent Job dating, mais il n’avait pas été concluant. Cette fois-ci, mon précédent contrat allait se terminer. Je me suis donc réinscrite au Job dating pour trouver un nouvel emploi.
Pourquoi avez-vous choisi d’y participer ?
J. B. : Je comptais me rendre au Space pour prendre contact avec des entreprises susceptibles de m’embaucher. Le Job dating est une démarche qui complète bien les visites de stands.
Et quel en a été le résultat ?
J.B : J’ai été reçue par plusieurs sociétés. Au départ, je venais seulement pour deux d’entre elles. Toutefois, à l’inscription (quelques jours auparavant), le personnel de l’APECITA m’a également orienté vers d’autres annonces après avoir sondé ce que je souhaitais. C’est de cette façon que j’ai passé un premier entretien avec Le Gouessant. La coopérative a été très réactive après le Job dating en me convoquant rapidement à un entretien d’embauche. Certaines entreprises m’ont répondu largement plus tard, j’étais déjà embauchée.
Selon vous, l’entrevue avec l’entreprise lors d’un Job dating ressemble-t-elle à un entretien classique ?
J.B : Oui et non. Comme un entretien classique, je me présente et exprime ce que je recherche. Mais la discussion avec la chargée des ressources humaines m’a permis aussi de développer mes objectifs concernant mon futur métier, notamment.
Avez-vous préparé votre entretien ?
J. B. : Je me suis renseignée sur les entreprises avec lesquelles j’avais pris des rendez-vous, sur leurs activités et sur leurs métiers.
Quels sont, d’après vous, les critères que l’entreprise a appréciés chez vous ?
J. B. : J’ai acquis une certaine expérience dans le domaine de la production animale, en aviculture et surtout en production caprine. Dans mes postes précédents, j’ai oeuvré dans la recherche et le développement. Mon expérience collait bien à ce que la coopérative recherchait. J’avais également envie de m’occuper de ruminants. Et j’ai tout de suite été à l’aise avec les personnes que j’ai rencontrées au Job dating, mais aussi sur leur stand. Et c’est ce qui leur a plu ! En effet, dans mon métier actuel, à la fois scientifique et technique en lien avec l’alimentation du veau de boucherie et du cheval, je suis amenée à contacter les acteurs intermédiaires entre notre coopérative et les producteurs. Vous occupez le poste d’ingénieure ruminant.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
J. B. : Je recherchais un métier qui ne soit pas routinier dans le domaine du ruminant, c’est effectivement le cas. Je m’occupe de physiologie animale, de plan d’alimentation, de gestion de la qualité. Je construis des projets à long terme et discute avec les acteurs concernés. Dans mes autres postes, les mêmes taches revenaient trop souvent.
—— Propos recueillis par Marie-Dominique GUIHARD
Le groupe Le Gouessant : EN BREF ET EN CHIFFRES
Le Gouessant conçoit, fabrique et commercialise des aliments pour animaux, des produits animaux tels que les dindes, les poulets, les oeufs et les porcs. Il produit aussi des légumes, essentiellement des pommes de terre, assure le suivi cultural et collecte les céréales, les oléagineux et les protéagineux. Depuis 1997, la production biologique se développe. La coopérative réalise 538 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, emploie 750 salariés et compte 4 000 adhérents.
Productions principales
- Aliments productions animales : 838 000 tonnes.
- Pommes de terre : 25 000 tonnes.
- Porcs : 430 000 tonnes.
- OEufs : 970 millions (standards et plein air).
- Volailles : 11 millions de volailles chair.
- Collecte de céréales, d’oléagineux : 185 000 tonnes.